Pièce de Théatre 2018

« Mon père…ce poilu de 14 »

 

 

Le bureau national de l’ANPNOGD nous sollicite aux fins d’organiser  dans le département, plus spécifiquement à Montpellier une manifestation qui célèbre :

« Le centenaire de la création du statut de pupille de la nation

 par Georges CLEMENCEAU le 27 juillet 1917 »

 

La délégation de l’Hérault a décidé de répondre favorablement à cette initiative et de la relayer. Pour ce faire, elle est déterminée avec des acteurs bénévoles, individuels comme associatifs et publics, à mettre au point et à faire jouer une pièce de théâtre intitulée :

« Mon père…ce poilu de 14 »

 

Il s’agit d’une œuvre originale, conçue pour l’occasion, qui a pour sujet le drame vécu par une grand-mère, Adèle qui,  raconte les péripéties de sa vie d’enfant devenue pupille de la Nation avec la disparition de son père Jeannot GRANDJON pendant les combats meurtriers de 1916. Ainsi l’aïeule abordera tour à tour la vie dans les tranchées telle que son père lui avait rapportée, les pénuries, le froid, le déchaînement du feu.

Elle montrera à sa petite fille le sens de l’Histoire qui selon Walter BENJAMIN est « un cheminement irrésistible de catastrophe en catastrophe ». Elle lui fera aussi connaître, avec  la lucidité que confère le drame, les solidarités naissantes, les efforts pour vivre voire survivre à la douleur, les émotions partagées par les soldats fussent-ils ennemis ou plutôt adversaires. Bref, Adèle expliquera à Julie ses souffrances, ses angoisses, sa peine au moment de la disparition de son père mais elle s’efforcera aussi de montrer à sa petite fille comment elle a su garder sa force intérieure, son énergie vitale, sa volonté intacte.

 

Nous espérons que cette pièce dont la représentation se tiendra le mercredi 18 avril 2018 à 19 H 30 au  théâtre Jean  Vilar, mis à disposition par la Ville de  Montpellier, retiendra votre attention et  recueillera votre soutien participatif. En effet, évoquer le statut de Pupille de la Nation c’est certes rappeler la mémoire des poilus (1000 morts par jour de guerre en moyenne sur les 52 mois du 1er conflit mondial)  mais c’est aussi malheureusement le conjuguer au présent. Les attentats récents de Paris, de Nice, de Barcelone et d’ailleurs nous le rappellent et nous invitent à rester vigilant, à conforter les dispositions du statut.

 

En 2018 comme en 1917, là où il y a des morts au combat ou dans des attentats, il y a des enfants qui perdent leurs parents, victimes collatérales de la barbarie et de la violence déraisonnable du monde. Nous devons le considérer, nous devons nous attacher à faire en sorte que ces enfants, ces jeunes adultes puissent avoir l’avenir qu’ils souhaitent et bénéficier de la solidarité nationale pour le réaliser.

                                                                        

     Francoise JACOB – PONT

THEATRE JEAN VILAR Mercredi 18 Avril 2018

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Pupilles de la nation scc w

Midi Libre 20 Avril 2018

Spectacle
Poilu de la guerre 1914 1918w